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M. Louis Bertrand, dans les ruines de la basilique de Sainte Salsa,
à Tipasa, en avril 1914.

---C'est à la fin du mois de septembre 1891 que M. Louis Bertrand arriva à Alger, pour la première fois. Il venait d'y être nommé professeur au lycée. Il découvrit Médéa pendant les vacances de la Noël suivante, et s'aventura, avec les rouliers, une première fois jusqu'à Aïn-Oussera, pour la Noël de 1892. Ce n'est qu'à l'été de 1894 qu'il entreprit et fit jusqu'au bout son premier voyage " vers les profondeurs vermeilles ", avec Paouète, Pépète et Victor-le-Marseillais. Il alla alors jusqu'à Laghouat. Au printemps de 1895, en compagnie de Stéphane Gsell, il découvrit Tipasa, qui lui révéla l'existence d'une Afrique Latine et chrétienne dont l'étude passionnée devait plus tard le conduire à l'épopée de Sanguis Martyrum, qui est à l'Afrique chrétienne ce que Salammbô est à l'Afrique

--------A ces pays de lumière et de joie, et pour ne parler que de l'Algérie, M. Louis Bertrand a dédié quelques-uns de ses plus beaux romans : le Sang des Races, La Cina, Pépète et Balthazar, La Concession de Madame Petitgand, San-guis Martyrum, le Roman de la Conquête. Il leur a consacré plusieurs volumes d'essais, histoire et voyages : Le Jardin de la Mort, devenu A frica, Les Villes d'Or, d'Alger-la-Romantique à Fez-la-Mys,'érieuse, Saint-Augustin, Nuits d'Alger, Sur les Routes du Sud, de nombreuses pages de Mes années d'apprentissage, du Sens de l'Ennemi, de Devant l'Islam, et d'innombrables articles de la Revue Hebdomadaire, de la Revue des Deux Mondes, du Gaulois, de l'Echo de Paris, du Figaro.

On peut consulter aussi :Louis Bertrand devant Alger, les écrivains algériens ou(et) Louis Bertrand. Ces deux derniers articles dans "documents algériens"